En mars :
28 février-25 mars : Conseil des droits de l’homme des Nations Unies
Nous attendons une action forte du Conseil des droits de l’homme en ce qui concerne le Myanmar et la Palestine.
Pour le Myanmar, le Conseil doit condamner les frappes aériennes et les crimes contre l’humanité actuellement commis par les militaires.
Ensuite, le Conseil des droits de l’homme doit exhorter le Conseil de sécurité des Nations Unies à exécuter la Résolution 75/287 de l’Assemblée générale des Nations Unies demandant à la junte militaire de libérer les prisonniers, de rétablir la démocratie et de mettre fin aux violations des droits humains. Il doit par ailleurs exiger des sanctions économiques et un embargo sur les armes. Nous devons priver la junte des moyens de poursuivre sa campagne meurtrière. De même, nous continuerons d’appeler les États membres de l’Assemblée générale des Nations Unies à reconnaître et à soutenir le gouvernement d’unité nationale du Myanmar.
Pour la Palestine, le Conseil des droits de l’homme doit soutenir la pétition que nous avons lancée pour demander de toute urgence la mise à jour de la base de données des entreprises exerçant illégalement dans les colonies de peuplement israéliennes sur le territoire palestinien, car cette base de données n’a pas été actualisée depuis deux ans. La haute-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, doit prendre en considération les milliers de personnes qui ont signé notre pétition pour l’enjoindre à donner la priorité à cette mise à jour.
Nous voulons également que le Conseil des droits de l’homme nous aide à invoquer la Résolution 76/10 de l’Assemblée générale des Nations Unies pour solliciter une conférence internationale en 2022 dans le but de relancer le processus de paix axé sur « la réalisation des droits humains pour tous » et de replacer à l’ordre du jour la question d’un État palestinien indépendant, sur la base des frontières d’avant 1967 et des résolutions des Nations Unies.
11 mars : Deuxième anniversaire de la pandémie mondiale de COVID-19
Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclarait que la COVID-19 était une pandémie mondiale.
Deux ans plus tard, il est temps que les gouvernements du monde entier mettent en œuvre une action collective soutenue pour garantir un accès égal et universel aux vaccins contre la COVID-19 et à davantage de produits et de technologies de santé.
Cette pandémie a trop souvent mis en évidence les inégalités auxquelles se heurtent les travailleurs au quotidien dans l’économie mondiale. Ces inégalités perdureront tant que certains pays refuseront de partager les avancées médicales avec le reste de l’humanité, quels que soient ses moyens financiers.
8 mars : Journée internationale de la femme
Il ne fait aucun doute que les femmes subissent de manière disproportionnée les conséquences économiques et sociales de la pandémie : les disparités salariales entre hommes et femmes se sont accentuées, les emplois qui étaient déjà précaires ont disparu, et les femmes ont été chargées d’effectuer l’essentiel des activités de soins.
Cette année, lors de la Journée internationale de la femme, nous amplifierons notre appel en faveur d’un investissement suffisant dans des systèmes de santé et de soins de qualité. Nous devons inverser la tendance au sous-investissement dans la santé et les soins, qui dure depuis des décennies. Ainsi commencera la lutte contre les inégalités structurelles imbriquées dans les questions liées au genre, à la classe sociale, à la dimension raciale et ethnique. Et cela sauvera des vies.
C’est également en mars qu’aura lieu la prochaine partie de la Conférence des femmes de la CSI. Vous trouverez de plus amples informations sur ce point et d’autres événements de la CSI en cliquant ici.
Salutations solidaires,
Sharan Burrow, secrétaire générale de la CSI
@SharanBurrow